Depuis la découverte d’un premier cas de rage du raton laveur en Montérégie, dans le sud du Québec, en 2006, le gouvernement québécois a mis en place un plan de lutte contre ce variant de la rage. La rage du raton laveur a ainsi pu être éliminée du territoire québécois en quatre ans. Néanmoins, des cas de rage du raton laveur sont détectés chaque année aux États-Unis, à proximité du Québec. C’est pourquoi l’application d’un plan de lutte demeure pertinente afin d’éviter le retour de cette menace à la santé publique au Québec. Le plan actuellement en vigueur prévoit des activités de surveillance et de contrôle.
Les animaux visés par le plan de lutte contre la rage du raton laveur sont les ratons laveurs, les mouffettes et les renards roux.
En 2019, la zone de haute surveillance comprend 143 municipalités, territoire autochtone et territoires non organisés (TNO) : 107 en Montérégie et 36 en Estrie.
Les interventions de vaccination de l’été 2019
Dates :
Étude post-vaccinale
L’étude post-vaccinale réalisée habituellement à la mi-octobre pour évaluer l'efficacité des opérations de vaccination des animaux sauvages contre la rage du raton laveur n’a pas eu lieu en 2018 et ne sera pas réalisée en 2019.
La prise de prélèvements sanguins sur des ratons laveurs capturés en zone où la vaccination a eu lieu n’était pas nécessaire, car les travaux des années précédentes ont permis de confirmer que les opérations de vaccination étaient efficaces et qu’elles permettaient d’immuniser suffisamment de ratons laveurs pour éviter une réintroduction de la rage au Québec. Les interventions réalisées chez nos voisins du sud ont aussi démontré leur efficacité, puisque les cas de rage aux États-Unis se font moins nombreux et s’éloignent de la frontière.